NATURE EN VILLE || JARDIN DE L’ÎLOT 12
Le jardin de l’îlot 12 || Orléans La Source (45) || Maîtrise d’oeuvre complète et concertation || Création d’un jardin public sur une ancienne friche, dans le cadre du programme NPNRU.
Maîtrise d’ouvrage || SEMDO
Maîtrise d’oeuvre || Agence RELIEFS mandataire – MA-GEO
Superficie : 5000m2 || Montant des travaux : 1 000 000 € HT || Calendrier : 2024-2025 || État : PRO en cours
L’îlot 12 se situe à Orléans La Source, sur l’ancienne résidence Beauchamps démolie en 2004 dans le cadre de l’ANRU 1. Cette friche comporte un couvert végétal installé sur des talus et merlons de déblais issus de la démolition et participe au paysage du quartier depuis 20 ans. Les habitants la traversent pour accéder aux équipements du quartier. Cette topographie accidentée participe à l’identité du site et constitue la base de notre démarche de projet.

La création d’un jardin public sur cet îlot se justifie par la nécessité, au sein du quartier, d’augmenter l’offre d’espaces publics en s’inscrivant dans la continuité de la trame verte existante. Un travail de concertation sur le terrain et sous forme de tables rondes a été mené avec les riverains pour définir les attentes en termes d’usage et comprendre les besoins. La mixité d’usages et de genres est avant tout recherchée pour rendre ce jardin convivial et familial. Le jardin vient connecter les liaisons piétonnes du quartier autour d’un nouveau mail piéton et d’un axe en diagonale associé à une esplanade, pour faciliter les déplacements de proximité. Le projet réutilise les terres de déblais et les talus existants pour générer différentes ambiances : une plaine de jeux adossée au merlon au sud, un circuit deux roues enfants qui joue avec la topographie au nord et une promenade déambulatoire entre les talus sauvegardés à la végétation sauvage. La trame arborée existante est complétée par un couvert dense et diversifié composé d’essences forestières et d’arbres fruitiers. La gestion des eaux pluviales s’effectue entièrement par infiltration à la parcelle sous forme de zones en creux et de chaussées drainantes. Ainsi, le projet vient créer du lien avec le vivant, tant par les usages que par le travail de renaturation du site.










